Le resto de la semaine : Le Cabanon Perché pour une soirée d’été à Montmartre
Le Terrass’’ Hotel, légendaire institution montmartroise, présente la nouvelle carte d’été de son rooftop, le Cabanon Perché. Un spot idéal pour déguster un bon cocktail et manger des tapas entre copains au coucher du soleil
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Paris recèle de trésors insoupçonnés. Celui-ci niche aux numéros 12-14 de la rue Joseph de Maistre, dans le XVIIIème arrondissement de Paris. C’est là qu’en 1911 un certain Edmond Hurand, déjà propriétaire de l’Elysée-Montmartre, choisit d’installer un bel hôtel de 120 chambres surmonté d’un toit terrasse accueillant un restaurant. En plein cœur de Montmartre, l’établissement ne quitte plus le giron de la famille mais voit défiler le Tout-Paris, de Colette à Michel Simon.
Aujourd’hui rénové, avec de jolies chambres au style arty, le charme opère toujours et son rooftop à couper le souffle - avec la tour Eiffal en point d’orgue- n’est pas le moindre de ses atouts. Par une belle soirée d’été, nous voici donc attablés au « Cabanon Perché », le restaurant de cet hôtel mythique. Avec ses tables aux allures de bateaux et ses canapés de plage montés sur des palettes recyclées, l’ambiance est au dépaysement.
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Cela tombe bien, pour la saison estivale, le « Cabanon » met à l’honneur une grande marque de gin français, Citadelle, et propose des cocktails conçus comme une évasion aux quatre coins du monde. On choisit d’entrée de jeu « Taxi Mauve », composé de Citadelle No Mistake, liqueur de Violette, sirop de cannelle, concombre et Bitter Abbot’s. Surprenant mais délicieux.
C’est bien connu, l’alcool ouvre l’appétit. Le Cababon présente essentiellement une carte de snackings, mais il est possible de commander des plats « Chez Edmond », l’autre restaurant de l’hôtel. Nous choisissons de partager des tapas. Voici d’abord du Ktipiti. Servi ici avec des gressins huilés, ce fameux mezze grec (à base de féta, piment, poivron, huile d’olive, jus de citron, ail, yaourt et origan) nous transporte aussitôt à Santorin.
Rien à redire, sinon poursuivre le voyage avec une burrata surmontée d’un nuage de pesto et de basilic. Ferme à l’extérieur et crémeuse (sans être trop liquide) à l’intérieur, elle est parfaite, et plus que copieuse.
Une mise en bouche parfaite pour passer au ceviche de maquereau… dont on avait oublié le goût si prononcé. Suivront des nems de canard à la sauce aigre-douce dont la sauce, finement relevée, séduit nos papilles.
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Vu la taille des portions, nous sautons le dessert. Dommage pour la crème chocolatée aux fruits de saison et au sorbet coco… Par contre, bercés par l’atmosphère un peu bohème de ce lieu chargé d’histoire, nous décidons de tester deux nouveaux cocktails.
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Le «Tarragon Tonic » nous attire par l’originalité de sa composition : de la Citadelle infusée à l’estragon, avec cannelle, citron Jaune, et Fever Tree Tonic. Exotique et rafraîchissant… à condition d’aimer le goût puissant de l’anis.
Plus acidulé est le goût du « Red Hot Spicy Bitter », qui mélange Fair Vodka, Campari, Aperol, jus de citron, sirop de vanille et baies de Timur. Entre le clin d’œil au groupe californien des Red Hot Chilli Peppers et les notes d’agrumes prononcées du cocktail nous voilà transportés du vieux Montmartre vers les plages de l’Ouest américain.